28 Janvier 2020

Philippe Mauguin

Hubert Curien, soutien et compagnon de l’Inra

Responsable du secteur agro-alimentaire au ministère de la recherche de 1989 à 1992, puis, de 1992 à 1993, conseiller auprès d’Hubert Curien, j’ai eu à m’impliquer dans la programmation de la recherche, notamment la recherche agronomique[1]. A cette occasion j’ai pu constater que le ministre de la recherche connaissait de longue date l’Inra, et de fait, qu’il en avait été un soutien constant. La parution récente de l’ouvrage « L’histoire de l’Inra, entre science et politique »[2] constitue une étape importante dans la compréhension du passé de l’institut, et ouvre de nombreux chantiers de recherche. Les réalisations d’Hubert Curien ayant significativement marqué l’histoire de l’Inra, j’ai souhaité revenir sur ce compagnonnage.

La politique dynamique d’Hubert Curien et sa proximité avec les chercheurs[3] ont profondément marqué l’institut au cours des années 1980 et 1990 avec, déjà, la gestion des conséquences de sa transformation en Etablissement Public à caractère Scientifique et Technique (EPST) en 1984, changement de statut prévu par la Loi d’orientation et de programmation de la recherche de 1982[4]. Par ailleurs, le volontarisme d’Hubert Curien en faveur du partage et de la diffusion de la Culture scientifique et technique a été largement relayé par l’Inra, au travers d’actions de communication novatrices. Un tout récent volume de la collection Archorales[5], qui depuis plus de 20 ans publie les témoignages oraux d’anciens de l’institut, atteste de son dynamisme en la matière, et cela particulièrement sous la direction de Marie-Françoise Chevalier-Le-Guyader[6]. En outre, la politique de la recherche menée par Hubert Curien a accompagné l’Inra dans l’évolution de son dispositif scientifique, avec le développement des recherches dans le domaine des biotechnologies et celui des technologies alimentaires. Dans ces nouveaux domaines, la conception des programmes et leur mise en œuvre ont pu s’appuyer sur les relations personnelles fortes et amicales du ministre avec les grandes personnalités de l’Inra de l’époque : Jacques Poly[7], Pierre Douzou[8] et Guy Paillotin[9]. Cependant le compagnonnage d’Hubert Curien avec l’établissement prend ses racines dans la période antérieure, celle des années 1970, et s’inscrit dans une relation de long terme, favorable à l’Inra et fructueuse en termes de renouvellement scientifique. Sans prétendre en évoquer exhaustivement  tous les développements, j’en pose ici les principaux jalons.

Du CNRS à la DGRST des années 1970 : les débuts du compagnonnage

L’intérêt d’Hubert Curien pour la biologie est bien connu : Hubert Curien, « Un physicien touché par la grâce de la biologie » a pu écrire Philippe Lazar[10] en 1990. Et de fait, c’est ainsi qu’Hubert Curien, représentant du CNRS (il y est alors directeur scientifique) et de la science française à l’exposition universelle de Montréal en 1967, explique au Général de Gaulle le caractère « courageux et novateur » du pavillon français, dont l’étage consacré à la science témoigne d’un choix audacieux : « C’était un moment où on aurait pu se concentrer sur des affaires de démonstration relativement facile en physique, en chimie, en mécanique, mais c’était aussi une époque où la biologie prenait un tournant considérable, et nous avions choisi de mettre la biologie au premier plan »[11] se souvient Hubert Curien en 1990. Si cet intérêt pour la biologie doit beaucoup au potentiel que cette discipline offre pour les recherches biomédicales[12], il a pu également s’exprimer dans l’attention certaine que le physicien a portée à la recherche agronomique publique et, plus précisément, à l’Inra, qu’il a d’abord fréquenté en tant que Délégué général à la recherche scientifique et technique.

Dès 1972 l’Inra avait ouvert à Hubert Curien les colonnes de son périodique d’information interne, le Bulletin de l’Inra, en reproduisant dans son intégralité l’article « Invention et innovation », paru une dans la revue Le Progrès scientifique de la DGRST[13]. Pour les chercheurs de l’Inra, nul doute que cet article sonnait comme une reconnaissance, et un encouragement,  de la recherche appliquée au service du bien commun : « Alors que, au cours des dernières décennies, les choix d’orientations scientifiques ont été le plus souvent le résultat de préoccupations de prestige, de défense nationale ou de concurrence sur les marchés internationaux, les tendances devraient être maintenant délibérément infléchies vers la satisfaction de besoins collectifs, ressentis de façon aigue : amélioration des services publics, de la santé publique, élimination de la pauvreté, protection du milieu naturel. »[14] Cette même année 1972, Hubert Curien, alors directeur général du CNRS depuis 1969, soutient et fait aboutir la nomination au Comité consultatif de la recherche scientifique et technique (CCRST) de Raymond Février[15]. Ils partent ensemble pour Pékin, avec Pierre Aigrain et quelques autres personnalités, en décembre 1972 pour l’exposition scientifique française en Chine.

Avec l’arrivée d’Hubert Curien à la DGRST en septembre 1973, l’Inra gagne un allié de choix. Car même si la DGRST est déclinante dans ces années de la présidence de Georges Pompidou[16], elle n’en demeure pas moins un acteur incontournable du système de recherche français, et Raymond Février, très bien introduit auprès d’Hubert Curien, continue de plaider la cause de la recherche agronomique.

Le soutien aux biotechnologies dans le secteur agroalimentaire

Nommé ministre de la Recherche et de la technologie en juillet 1984, après huit années à la présidence du CNES, Hubert Curien réserve son premier déplacement à la visite du centre Inra de Jouy-en-Josas[17]. Haut lieu de l’histoire de l’Inra qui, dans la décennie 1950, y a construit de toutes pièces le Centre national des recherches zootechniques (CNRZ), pendant animal du Centre national des recherches agronomiques à Versailles (CNRA), Jouy-en-Josas a été maintes fois visité par des personnalités politiques de premier plan. Si la laiterie expérimentale du CNRZ, véritable vitrine des recherches de l’Inra en technologie des produits animaux dans les années 1960 et 1970, était le passage obligé des ministres, en 1984 les intérêts se portent vers une découverte plus intime du vivant, et le nouveau ministre visite notamment à Jouy le laboratoire d’Ecologie microbienne ainsi que la station de Physiologie des animaux où sont pratiquées des manipulations d’embryons.

« La France a entrepris et poursuivra la mobilisation des efforts de tous les partenaires scientifiques et industriels en vue de prendre une place majeure dans les biotechnologies » annonce Hubert Curien au Conseil des ministres du 15 mai 1985[18], précisant que l’accent doit être mis sur le développement des biotechnologies dans le secteur agro-alimentaire à travers un programme pluriannuel géré par les ministères de la Recherche et de l’Agriculture. Quelques mois plus tard, en décembre 1985, Hubert Curien signe la loi relative à la recherche et au développement technologique, qui prend le relais de la programmation prévue dans la grande Loi d’orientation et de programmation de la recherche de 1982 portée par Jean-Pierre Chevènement[19]. Concernant les biotechnologies, le rapport annexé à la loi de 1985 indique : « Le programme « Essor des biotechnologies » a eu des résultats tout à fait remarquables dans le domaine des médicaments. Il sera poursuivi et recentré sur les aspects agro-alimentaires, où un besoin aigu de recherche de ce type se fait sentir »[20] . En outre, la loi prévoit le développement des recherches appliquées et finalisées dans la filière agroalimentaire, en retenant cinq thèmes prioritaires : 1) le développement des sciences de la nutrition, de l’alimentation et de la consommation, 2) la caractérisation, la maîtrise et la promotion des produits agroalimentaires, 3) le développement des biotechnologies appliquées aux industries agroalimentaires : microbiologie, fermentations, enzymes (cf. Programme mobilisateur biotechnologies), 4) l’automatisation des procédés et le génie industriel alimentaire, 5) la formation initiale et continue. Dans les quatre premiers domaines, l’Inra poursuit des travaux de recherche, et, pour l’heure, l’Inra est engagé depuis 1983 dans l’opération « Jouy 2000 » : construction d’un nouveau pôle de biologie moléculaire en virologie, microbiologie et biologie animale sur son site de Jouy-en-Josas, et nouvel emblème des franches orientations prises par l’Inra en faveur du développement des biotechnologies. C’est Paul Vialle[21] qui porte le projet et Guy Paillotin, ami d’Hubert Curien, ancien responsable du programme mobilisateur « Essor des biotechnologies » appelé par Jacques Poly, figure majeure de l’état-major de l’Inra, comme directeur général adjoint de l’Inra chargé des questions scientifiques, qui le mène à son terme. En présence d’Hubert Curien, François Mitterrand inaugure le bâtiment des biotechnologies à Jouy-en-Josas en octobre 1988, profitant de cette occasion pour remettre la cravate de commandeur de la Légion d’honneur à Jacques Poly.

Des grands programmes pour promouvoir la qualité alimentaire et l’alimentation de l’homme sain

S’il contient un volet « biotechnologies », le programme « Aliment 2000 » lancé par Hubert Curien et Henri Nallet, ministre de l’Agriculture, à la fin de l’année 1985 comprend également les thématiques « Nutrition/toxicologie », « Qualité des produits » et « Automatisme/génie alimentaire ». Autant dire qu’il concerne l’Inra au premier chef. Ce programme, émanant du ministère de la Recherche et de celui de l’Agriculture, s’inscrit pleinement dans les priorités de la loi de décembre 1985 sur la recherche, priorités réaffirmées en juillet 1989 par Hubert Curien lors d’une réunion de presse sur la recherche dans le secteur agro-alimentaire. Il enjoint alors l’Inra à renforcer toujours davantage ses équipes de recherche dans le secteur agroalimentaire, à créer des laboratoires communs avec l’Inserm et les industriels pour des recherches en nutrition humaine, à monter, avec les autres organismes de recherche, des programmes prioritaires dans le domaine de l’hygiène, de la sécurité alimentaire et de la maîtrise de la qualité des produits agricoles[22]. En ouverture du colloque « Bilan Aliment 2000 » que j’avais contribué à organiser en janvier 1990 et qui marquait la fin de ce programme majeur, Hubert Curien cite largement les incidences de ce programme sur le dispositif de recherche de l’institut : création du département Nutrition-Alimentation-Sécurité Alimentaire (NASA) en 1989, rapprochement  Inra/Inserm sur la nutrition de l’homme sain, effort prioritaire consenti par l’Inra aux soutiens de programmes dans les laboratoires du secteur agro-alimentaire (12% d’accroissement, alors que le taux moyen de croissance des soutiens de programme est voisin de 6% pour l’ensemble des organismes)[23]. Les collaborations Inra/Inserm qu’Hubert Curien appelle de ses vœux se concrétisent notamment par la création d’un Centre de recherches en nutrition humaine (CRNH). Ce projet, mûri du temps du programme « Aliment 2000 », est installé en 1991 à Clermont-Ferrand. Il implique les deux organismes de recherche, ainsi que l’université et le Centre Hospitalier Régional de Clermont-Ferrand, et enfin le centre Jean Perrin de lutte contre le cancer établi également à Clermont-Ferrand. Pour l’Inra, ces nouvelles collaborations constituent une avancée majeure pour l’application de ses recherches à l’homme : lieu de compétences reconnues en termes de nutrition animale, les équipes du centre Inra Clermont-Theix vont pouvoir s’attacher à des recherches concernant la nutrition de l’homme sain[24]. Le programme « Aliment 2000 », qui a soutenu l’Inra dans son engagement au service du secteur agroalimentaire, se termine avec le colloque de janvier 1990. Il sera poursuivi au travers du programme « Agrobio », que nous avons lancé officiellement lors du colloque et qui comportait deux volets : « Agriculture demain », orienté vers les entreprises agricoles, et « Aliment 2002 » en direction des entreprises de transformation alimentaire[25].

Emmener l’Inra vers un partenariat industriel d’envergure

L’effort en faveur de la recherche industrielle et technologique s’est décliné sous diverses formes au cours des mandatures d’Hubert Curien, en développant des procédures différentes pour les PMI, les entreprises de taille moyenne et les grandes entreprises ; au travers de ces programmes, l’Inra va développer des collaborations avec des entreprises d’envergure. Lancé en novembre 1991, le programme « Bioavenir » est le plus conséquent des trois grands programmes interministériels de recherche industrielle lancés cette année-là[26]. Il mobilise la recherche publique et la recherche industrielle, en se centrant sur la santé, l’agriculture et la chimie. Le programme doit permettre une concentration des travaux de recherche publics et privés sur des objectifs à long terme, et la montée en régime de formes collaboratives variées, depuis la consultance et le conseil jusqu’à la création de laboratoires communs en passant par des prestations de service, des contrats de collaboration, des actions de formation et de soutenance de thèses. Il associe Rhône-Poulenc au CEA, au CNRS, à l’Inra, l’Inserm, L’Institut Pasteur, ainsi qu’à des universités. Sur cinq ans, « Bioavenir » prévoit de mobiliser plus de 500 chercheurs, avec un budget de 1,61 milliards de francs, dont un milliard financé par Rhône-Poulenc[27]. L’Inra est également impliqué en 1991 dans la conception du projet « Usine ultra propre ».  Le Premier ministre s’était étonné auprès d’Hubert CURIEN que les bénéficiaires des grands programmes de recherche industrielle soient toujours des très grandes entreprises dans des secteurs comme le spatial, les transports ou l’électronique. Piqué au vif, Hubert Curien interroge ses services sur le potentiel de recherche industrielle de grande ampleur dans un secteur traditionnel de l’économie comme l’agro-alimentaire. Après un échange avec Antoine Riboud, patron de BSN, qui insiste sur l’importance de la sécurité sanitaire pour les consommateurs et donc pour la crédibilité des marques et des entreprises, c’est le thème du génie de l’hygiène alimentaire dans les usines qui sera retenu par Hubert Curien.  Avec Marion Guillou[28] et Catherine Esnouf[29], alors à la Direction générale de l’Alimentation du ministère de l’agriculture (DGAL), nous aurons l’honneur de coordonner ce projet qui s’appuie sur un consortium (UNIR) de plusieurs entreprises agroalimentaires (Danone, Fleury-Michon, Pernod-Ricard, Sodiaal, Soparind-Bongrain, Socopa, Soprat), associés à l’INRA, le CEA, le Cemagref, les écoles d’agronomie. Il s’agit alors du plus grand projet coopératif de recherche dans le secteur alimentaire ; l’objectif est de développer des méthodes de fabrication qui garantissent aux produits alimentaires un haut niveau de sécurité sanitaire en limitant toute contamination microbienne indésirable au cours du procédé de fabrication[30].

 

Une vision partagée au long cours

Après la définition et la mise en œuvre des politiques de la recherche durant ses mandats au ministère, Hubert Curien est resté un compagnon de l’Inra. « On ne peut se satisfaire de l’affirmation rassurante selon laquelle les progrès de l’agriculture seront suffisant pour nourrir (…) tous les hommes », écrit-il à la suite du colloque de décembre 1998 « Alimentation mondiale 2050 » qui avait rassemblé en décembre 1998 d’éminentes personnalités de la recherche, des ministères et de quelques grandes entreprises[31]. Avec notamment Guy Paillotin (Président de l’Inra) et Marion Guillou (Directeur général de l’alimentation au ministère de l’Agriculture), il s’est interrogé lors de cette journée sur les voies à suivre pour assurer la sécurité alimentaire mondiale à l’horizon 2050 sans dégradation de l’environnement. Assurément, Hubert Curien et l’Inra partageaient la même vision des devoirs de la science envers la société, et cela bien au-delà de nos frontières.



[1] Voir : Mauguin P., Les bases de contrats, outils de caractérisation des programmes, 1995, In : Callon M., Larédo P., Mustar P., 1995. La gestion stratégique de la recherche et de la technologie. L'évaluation des programmes, Economica, 477 p., 125-140.

[2] Cornu P., Valceschini E., Maeght-Bournay O., L’histoire de l’Inra, entre science et politique, Editions Quae, janvier 2018, 464 p.

[3] Cette dimension d’Hubert Curien est bien mise en évidence par le dossier que lui a consacré la revue Histoire de la recherche contemporaine, « Hubert Curien. Une vie pour la recherche », CNRS, tome V, n° 2, 198 p.

[4] Loi n°82-610 du 15 juillet 1982 d'orientation et de programmation pour la recherche et le développement technologique de la France​

[5] Archorales Inra, 2018, tome 18, 189 p.

[6] Agrégée en sciences de la vie et de la terre, docteur en neurosciences à l'Université Paris VI (1974). Entre à l’Inra en 1986 où elle prend la tête de la Direction de l'information et de la communication de l'Inra jusqu’en 2000.

[7] Ingénieur agronome, chercheur en génétique animale entré à l’Inra en 1948, conseiller des ministres Edgar Faure (1966-1968) puis Jacques Duhamel (1968-1970), directeur adjoint chargé des questions scientifiques de l’Inra de 1972 à 1978, Président directeur général de 1978 à 1988.

[8] Docteur en sciences physique en 1958. A l'Institut de biologie physicochimique, il crée en 1967 le service de biospectroscopie. Il anime le programme mobilisateur "Essor des biotechnologies" entre 1981 et 1986. Président du Conseil scientifique de l'Inra à partir de 1985, il est nommé Président de l'institut en 1989, jusqu’en 1992.

[9] X-Mines et Docteur en sciences physiques, chercheur en biophysique au CEA en 1966. En 1982-1983, secrétaire général des programmes mobilisateurs au ministère de la recherche. Directeur général adjoint de l'Inra entre 1984 et 1989. Président de 1991 à 1999.

[10] Curien H. (dir.), 1994, Hubert Curien, pour une politique internationale de la science: hommage à Hubert Curien, Paris, Presses de l’Ecole normale supérieure, p. 129.

[11] Institut Charles De Gaulle et Colloque De Gaulle en son siècle (dir.) : actes des journées internationales tenues à l’Unesco, Paris, 19 - 24 novembre 1990; [actes du Colloque De Gaulle en Son Siècle]. T. 3: Moderniser la France, Paris, La Documentation Française [u.a.], 1992, p. 735.

[12] Curien H. (dir.), Hubert Curien, pour une politique internationale de la science, op. cit. Voir les témoignages de Pierre Douzou, François Gros et Philippe Lazar.

[13] Ministère du développement industriel et scientifique, DGRST, "A propos de l'innovation", Le Progrès scientifique, n°150, décembre 1971, 100 pages, 3-7.

[14] Bulletin de l’Inra, 1972, n°71, p. 3.

[15] Ingénieur agronome, chercheur en zootechnie des premières heures de l’Inra devenu Inspecteur général de la recherche agronomique en 1962, nommé Directeur général de l’Inra en 1975, jusqu’en 1978. Son témoignage est paru dans Archorales Inra, 1996, tome 6, 96 p.

[16] Voir : Cornu P., Valceschini E., Maeght-Bournay O., 2018, L’histoire de l’Inra, entre science et politique, Editions Quae, 463 p.

[17] Inra mensuel, 1984, n°14/15, p. 9.

[18] Curien H., Conseil des ministres du 15 Mai 1985 Le développement des biotechnologies., http://discours.vie-publique.fr/notices/856002310.html,  consulté le 7 mars 2018.

[19] Voir : Théry J-F., Barré R., 2001, La loi sur la recherche de 1982. Origines, bilan et perspectives du « modèle français », INRA Editions, collection Sciences en questions, 133 p.

[20] Journal officiel de la République Française, 27 décembre 1985, p. 15151

[21] Polytechnicien (1962) et ingénieur du Génie rural, des eaux et forêts, il entre à l’Inra en 1981 comme Directeur général adjoint chargé des affaires administratives et financières. En 1986, il quitte l’institut et rejoint le ministère de l’Agriculture (Directeur adjoint du cabinet du ministre puis Directeur général de l’enseignement et de la recherche, et enfin Directeur de l’Ina P-G de 1989 à 1996). Il  revient à l’Inra en 1996 comme directeur général, jusqu’en 2000.

[22] Inra Mensuel, 1989, n°46 », p. 12.

[23] « Actes du colloque “Bilan Aliment 2000”, 29 et 30 janvier 1990, sous le haut patronage d’Henri Nallet et d’Hubert Curien », Paris, 1990, p. 5.

[24] Inra Mensuel, 1991, n°55, p. 22.

[25] Actes du colloque “Bilan Aliment 2000”, 29 et 30 janvier 1990, sous le haut patronage d’Henri Nallet et d’Hubert Curien », op. cit., p. 1.

[26] Les deux autres programmes sont : « Qualité épuration des eaux » et « Véhicule et sécurité routière »

[27] Inra Mensuel, 1991, n°58 », p. 17.

[28] Polytechnicienne et ingénieur du Génie Rural, des Eaux et Forêts, elle est en 1992 et 1993 Directrice des relations industrielles et de la valorisation des recherches à l’Inra. De 1996 à 2000, elle est Directrice générale de l’alimentation., puis est nommée Directrice générale de l’Inra en 2000 et en devient le Pdg en 2004 jusqu’en 2012. 

[29] Polytechnicienne et ingénieur du Génie Rural, des Eaux et Forêts, de 1990 à 1996 elle est à la Mission Innovation et Technologie à la Direction Générale de l’alimentation du Ministère de l’Agriculture. En 2002, elle rejoint l’Inra à la direction scientifique « nutrition humaine et sécurité des aliments ».

[30] LE CONFINEMENT ASEPTIQUE PAR DOUBLE-JET PLAN : UN TRANSFERT DE TECHNOLOGIE DU NUCLEAIRE VERS L'AGROALIMENTAIRE. MAUGUIN P., GUETRON R.

New challenges in refrigeration. Proceedings of the XVIIIth International Congress of Refrigeration, August 10-17, 1991, Montreal, Quebec, Canada.

[31] Alimentation mondiale 2050 : bien nourrir les hommes sans dégrader la planète, 1999, colloque organisé sous l’égide des associations, Animation, mémoire, international (Association) et Rayonnement français (Association), Paris, L’Harmattan, 175 p.

 

 

Philippe Mauguin

  • PDG de l’INRA